LNC du 03/06/2022 : Nobuhito Kubo, la filière japonaise de l’UTNC

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Nobuhito Kubo, la filière japonaise de l’UTNC

Nobuhito Kubo, tout sourire, lors de l’UTNC 2019. Photo UTNC
Depuis 2019, le sportif nippon fait la passerelle entre les coureurs de son pays et l’Ultra trail de Nouvelle-Calédonie.

Depuis son arrivée sur le Caillou, jeudi, Nobuhito Kubo “fait son marché”, comme l’explique avec amusement Daniel Bonnefis, l’organisateur de l’UTNC. En effet, le coureur japonais de 45 ans travaille en collaboration avec une agence de voyages de son pays, et organise ainsi des séjours sportifs centrés autour d’une épreuve longue distance. Avant de s’engager sur le 80 kilomètres de l’UTNC, dans la nuit de samedi à dimanche, Nobuhito Kubo a donc pris le temps de prospecter au milieu des entreprises locales, pour trouver le bon hôtel, le bon loueur de voitures, ou encore le bon lieu touristique à visiter, afin de présenter un dossier complet et fiable à ses futurs clients en quête d’un trail exotique.

Cycliste amateur à Amiens

Malgré un léger accent, Nobuhito Kubo parle un français parfait, souvenir de quatre saisons de cyclisme amateur à Amiens, en Picardie. Exit la barrière de la langue, pour Daniel Bonnefis, c’est l’ambassadeur parfait, et le moyen de développer sa course, après le frein causé par la pandémie de Covid. Entre les deux hommes, la connexion s’est faite en 2018, par le biais d’un autre coureur japonais, venu découvrir l’Ultra-trail de Nouvelle-Calédonie. “Il s’était déplacé, il avait bien aimé le parcours sur Païta, et quand il était revenu chez lui, il m’avait dit “je vais te mettre en contact avec un ami, ça peut t’intéresser” “, se souvient Daniel Bonnefis. Résultat, dès 2019, 15 personnes avaient déjà fait le déplacement par le biais de l’agence de voyages, et en 2020, sans la pandémie de Covid, ils auraient été une trentaine.

“C’est aussi un petit bout de France”

Cette fois-ci, Nobuhito Kubo est venu seul, sur invitation de l’organisateur, pour relancer ce partenariat doublement bénéfique. “La première fois que j’ai organisé un voyage pour la Nouvelle-Calédonie, les coureurs ont adoré”, retrace le tour-opérateur. “Les paysages sont particulièrement différents de chez nous, entre la nature, la mer… Au Japon, c’est assez connu, on dit que c’est une île proche du paradis.” “Pour eux, c’est aussi un petit bout de France, à 8 heures d’avion, et sans trop de décalage horaire”, reprend Bonnefis. Ce dernier, justement, voit en l’initiative de Nobuhito un moyen “d’internationaliser” sa course. Après une édition 2019 marquée par la présence de “quinze Japonais, sept Néo-Zélandais, dix Australiens, un Salomonais, deux Tahitiens et deux Vanuatais”, l’organisateur du Festival des trails espère relancer cette dynamique. À titre d’exemple, en 2018, ce ne sont pas moins de 100 athlètes nippons qui avaient fait le déplacement en France, pour participer au Marathon du Mont Blanc, via Nobuhito Kubo. En transposant cela à la Calédonie, la perspective est alléchante.

Note

Savoir +

La course reine du Festival des trails, l’Ultra-trail de Nouvelle-Calédonie, s’élancera de Plum dans la nuit de samedi à dimanche (minuit). Les meilleurs coureurs devraient boucler le parcours de 83 kilomètres en une dizaine d’heures. Au total, sept autres tracés de niveaux variables sont proposés, dont un relais inédit, empruntant la boucle de l’UTNC.

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