Parcours faussé au raid de Koé

Les raiders ont couru 7 kilomètres de plus que prévu.
Photo A.B
«Je vais faire des cauchemars pendant deux mois ». Même si les raiders ont répondu présent à ce trail de Koé (220 participants contre 70 l’an dernier), l’organisatrice Louise Adielson-Guichet semble très déçue. En cause : un mauvais balisage quelques centaines de mètres après le départ des raiders qui a complètement bousculé la course.
Pratiquement la totalité des coureurs ont continué tout droit à une patte-d’oie alors qu’il fallait partir sur le côté. Ceux partis plus lentement ont pu être avertis et ont pris le bon chemin. « Ce n’est qu’après vingt minutes de course que l’on s’est rendu compte de l’erreur », explique un raider engagé sur la boucle de 17 kilomètres. Ils ont alors continué, sont repassés par le départ pour repartir sur le parcours prévu. Résultat, ces raiders ont parcouru sept kilomètres de plus que les autres. « Les meilleurs font partie de ceux-là », explique Louise Adielson-Guichet. Ça n’a donc pas empêché Ludovic Lanceleur de s’imposer après 35 kilomètres de course sous le soleil réalisés en 4 heures et 10 minutes. A l’arrivée, les coureurs étaient très fatigués mais ils ont gardé leur bonne humeur. « C’est dommage, le balisage n’était pas clair mais ça reste un très bon raid », assure Ronan Pouliquen.
Les conseils de coachs
La plupart sont d’accord sur ce point, le raid de Koé a des avantages indéniables : le cadre puisqu’il se fait le long de la rivière puis ensuite sur les crêtes qui la dominent, le positionnement dans la saison puisqu’il se tient juste avant le trail des Cagous, un des gros rendez-vous de l’année ; et sa proximité avec Nouméa d’où viennent la plupart des participants.
Petit bonus pour les raiders engagés, des coachs d’un club de remise en forme étaient présents pour montrer différentes techniques d’étirements. Un hamac yoga était installé et de nombreux raiders sont venus l’essayer. « C’est un outil qui permet de travailler l’étirement et le renforcement musculaire sans aucune contrainte due au sol puisque l’on est en l’air », explique un des coachs, Antoine Deprez.
Malgré les couacs de balisage, tout le monde semblait s’être fait plaisir ce dimanche. On espère juste que les organisateurs ne feront pas de cauchemars trop longtemps.
A.B