
Les élèves en UNSS au lycée Jules-Garnier (ici Martin Kotereu, Elise Kaemo et Mario Rami) ont participé déjà l’an dernier à la Trans Junior. Photo TrancalTRAIL. Alors que la célèbre course en trio se déroulera les 5 et 6 juillet à Tontouta, cette édition 2019 comportera une nouveauté de taille avec la création de la Trans UNSS. Mais ce n’est pas tout.
Place aux jeunes
Le constat parle de lui-même. « Si on regarde le nombre d’inscrits sur les courses de la Transcalédonienne, on est passé de 600 à plus de 1 000 entre 2014 et 2018, analyse Paul-Antoine Grangeon, président du comité d’organisation. Mais chez les jeunes, quelque chose ne marchait pas. On a eu seulement une trentaine d’équipes sur la Trans Junior. »
Alors cette année, voici l’apparition de la Trans UNSS. Une course en partenariat, comme son nom l’indique, avec l’UNSS. « Il s’agira d’une finale des trails pour les scolaires », pose Paul-Antoine.
Sur le principe, c’est la même chose que pour les « grands ». Une équipe de trois qui ira crapahuter sur les crêtes au-dessus de la propriété Pasco à Tontouta. « Même si pour eux, le parcours sera plus court (ils parcourront 12 km contre 30 km pour les autres, NDLR). Mais les ingrédients sont identiques avec de beaux paysages, des vues magnifiques, et également un choix stratégique à faire en fin de parcours (lire par ailleurs). »
Pour eux, la course se déroulera le samedi, en même temps que la Trans mixte, sur le parcours de la Trans découverte.
Et l’organisation espère bien avoir beaucoup de monde. « Il y a eu un trail à Déva il y a quelques jours et ce sont près de 800 collégiens et lycéens qui étaient présents. Donc on sait qu’il y a des jeunes qui seront intéressés par la formule. Peut-être pas autant, mais on estime que près de 500 jeunes pourraient être là. Et surtout, ils viendraient de toute la Calédonie. Nord, Sud et Loyauté. »
Une autre course pour les plus jeunes (cm2 – 6e), sera également organisée : la Trans Usep. Un petit parcours de 6 km, une façon de mettre un pied dans le monde des trails.
Toujours plus écologique
C’est une tendance qui se confirme dans le milieu des trails et la Transcal ne fait pas exception. Le Zéro déchet devient de plus en plus la norme. Ainsi à Païta, tout sera fait pour justement tendre vers cet objectif. « On a prévu de ne pas distribuer de gobelet en plastique, explique Paul-Antoine Grangeon. Les coureurs seront équipés d’eco-cups, en silicone, très légers qui se replient. »
Même chose lors des repas. Plus de plastique, mais des couverts et des services en bambou. Il restera juste le balisage en plastique. « On n’a pas encore trouvé d’alternative, mais on le ramasse à la fin. »
Sec ou mouillé ?
Voilà une nouveauté plutôt insolite. À la fin du parcours, samedi, un choix s’offrira aux coureurs. Soit le passage par un petit marais qui mène à l’arrivée en cinq minutes, soit un itinéraire bis qui prendra trois fois plus de temps. « Le passage dans le marais est compliqué, s’amuse Paul-Antoine Grangeon. Les coureurs auront de l’eau au niveau des cuisses avec des passages par des herbes hautes. Mais ceux qui voudront éviter de passer pourront le contourner. »