Trail de Boulouparis : un retour compliqué
Lorsqu’il évoque l’organisation de son trail, débutée il y a trois mois, Serge Letocart se remémore des instants de doute. “Quand on s’est mis au boulot, on est tombés de haut. Il y avait énormément de végétation, des chemins qui n’existaient plus… Vu le travail demandé, on a même imaginé l’annulation.” A titre d’exemple, pour réaliser 25 kilomètres à vélo dans le domaine, il affirme avoir mis “près de cinq heures”.
Une aide précieuse des propriétaires
Finalement, c’est grâce aux propriétaires des terrains empruntés par le trail que la situation s’est débloquée. “Ils nous ont apporté beaucoup d’aide, sans eux, c’est certain qu’on n’aurait pas organisé l’événement, reprend Serge Letocart. Déjà, ils ont nettoyé une très grosse partie du parcours, sans rien attendre en retour. Et puis ils nous ont prêté du matériel, pour qu’on puisse le faire nous aussi. Je les remercie vraiment.”
Le tracé du trail de Boulouparis a tout de même dû être en partie remodelé. Mais c’est tout sauf un problème pour la JSVDT, à l’origine de l’organisation, qui a pris l’habitude, au cours des dernières années, d’apporter des modifications pour “éviter la lassitude”. Restent plusieurs incontournables : “les grands espaces typiques de la côte Ouest” et “une vue grandiose sur la baie de Saint-Vincent”. Sur le plan physique et compétitif, le parcours de 23 kilomètres – le plus long – est “beaucoup plus roulant” que lors de la précédente édition. “Avant, on montait aux crêtes, là, on ne peut plus le faire, mais il y a quand même 700 m de dénivelé”, précise Serge Letocart.
Outre ces considérations géographiques, la grande nouveauté de 2022, c’est l’organisation, samedi après-midi, d’une randonnée de VTT sur le même parcours que le trail, qui se tiendra, lui, dans la matinée. “C’est parti d’un constat simple. On s’est dit ”vu qu’on a le terrain à disposition pendant la journée, autant faire d’une pierre deux coups””, poursuit l’organisateur.
Un parcours jugé “vraiment accessible”
Pour mener à bien ce projet, la JSVDT s’est donc associée au club cycliste du VCC Mont-Dore. Son président, Renato Porterat, qui a validé le parcours, explique qu’il est “vraiment accessible”, malgré un raidillon, où “90 % des gens vont mettre pied à terre”. “Le but, c’est d’organiser une randonnée pas difficile, pour que les compétiteurs viennent en famille.” Les sportifs intéressés ont jusqu’à jeudi minuit pour s’inscrire sur la plateforme Inlive. D’après Serge Letocart, certains courageux ont déjà validé leur double participation : trail le matin, puis VTT l’après-midi.
Note
Savoir +
La journée de samedi sera divisée en deux, avec le trail le matin, et la rando VTT l’après-midi. Les coureurs engagés sur le 22 km seront les premiers à s’élancer (7h30), suivis ensuite par ceux du 12 km (8h) et les jeunes (9h). Les vététistes prendront le relais avec le départ du 10 km (13h30), du 23 km en VAE (13h40) et en VTT classique (13h50) avant l’ultime course de 13 km (14h).