Trios de choc en pagaille

Alors que les derniers bulletins d’inscription arriveront en cette fin de semaine dans les locaux de Défi Santé, l’association organisatrice, les équipes majeures de cette 22e Transcalédonienne se sont, elles, d’ores et déjà dévoilées… et en nombre.

Parmi la multitude d’équipes de renom engagées, celle tenante du titre, composée de Ludovic Lanceleur,

Nathalie Viratelle et Paulin Anderson, s’annonce une fois encore parmi les plus dangereuses.

Photo A.C.

 

Le phénomène alimente toutes les conversations sur le circuit. Pas un traileur n’a pu, ces dernières semaines, passer à côté de la nouvelle : cette année, la Transcalédonienne rassemblera tout, absolument tout ce que le Caillou compte de pointures dans la discipline. Et chaque observateur s’accorde à dire que les trios, tels que formés pour ce 22e rendez-vous, devraient offrir une course équilibrée où les rebondissements pourraient bien se succéder innombrablement au fil des kilomètres. 57 kilomètres précisément, les deux boucles programmées dans moins de dix jours du côté de Oua Tom (La Foa) proposant un tracé de 34 kilomètres pour 2 261 mètres de dénivellation positive le samedi, puis 23 kilomètres pour 1 580 mètres de dénivellation positive le dimanche…

Titre. De quoi condamner les tenants du titre à une extrême vigilance durant la totalité du week-end. Reconstituée pour défendre son bien, la formation faite de Nathalie Viratelle, Paulin Anderson et Ludovic Lanceleur occupera, de fait, le rang de favori de l’événement. Mais ce rang, bien d’autres associations le lui convoitent, elles non pas pour leur palmarès, mais bien pour leur compétitivité. Des trios tels que Laurence Conan – Gaël Bonnace – Laurent Devaud, ou encore Véronique Chamberland – Yohan Samanich – Thomas Testet s’avèrent tout aussi crédibles à la gagne. Dans cet exercice où l’apport de l’élément féminin s’avère le plus souvent déterminant, Laurence Conan aura pour elle cet atout de connaître le chemin qui mène à la victoire ; Véronique Chamberland, passée plusieurs fois près du titre, sera quant à elle animée d’un sentiment de revanche tout aussi porteur…

Individualités. D’autres équipes pourront s’appuyer sur les éléments en forme de ce milieu de saison. Jérôme Loups – dont il s’agira d’ailleurs du dernier trail sur le Caillou – est l’un de ces facteurs X actuels. Complétée de Laurent et Céline Debaene, la formation de l’AC Païta ne semble compter aucun point faible. Un autre trio compte même deux individualités très en vue cette saison. Associés à Éric Gilquin, Isabelle Oblet et Damien Bouteiller auront à prouver que leurs derniers résultats n’avaient rien d’un feu de paille.

A ces cinq équipes s’ajoutent encore celle de Laurence Humeau, David Esposito et du revenant Frédéric Letocart, ou encore celle composée de Leslie Nowicki, Franck Santos et Ludovic Furcy. Bref, une liste suffisamment dense et équilibrée pour maintenir l’incertitude intacte jusqu’au dimanche 7 juillet, en fin de matinée. « Il y a 3-4 ans, c’était assez facile de pronostiquer le podium final. Désormais, c’est mission impossible », estime ainsi Laurent Devaud. Et Éric Gilquin de compléter : « cette année, chacune de ces équipes pourra terminer à la deuxième place comme elle pourra prendre la septième… »
 

A.C.